
L'association
des descendants
de Louis-Marcellin
Bureau

Si notre histoire
nous était contée...
Un "Grand Père Cent Ans", 4 fils... et plus de 3000 descendants ! L'Association des Descendants de Louis-Marcellin BUREAU (1795-1895) est bien plus qu’une simple famille : c’est une véritable communauté unie par l’héritage des quatre fils de notre « Grand-Père Cent Ans ».
Depuis près d’un siècle, nous célébrons notre histoire autour de quatre bannières colorées : Édouard en Rouge, Émile en Jaune, Léon en Bleu et Étienne en Vert.
Laissez nous vous conter l'histoire de nos aïeuls...!
LES ROUGES
Louis-Edouard (1830-1918),
amoureux des sciences et de la nature

Aîné des cinq fils de Louis-Marcellin, Édouard se distingue rapidement : premier de sa promotion à l'Internat des Hôpitaux de Nantes, il devient Docteur en Médecine à 23 ans à Paris.
En 1858, il épouse Marie Decroix, fille d'un Sénateur, et s’installe à l'île Saint-Louis, à Paris. Édouard et Marie ont eu cinq enfants : Louise, Maurice, Joseph, Marcel et Hippolyte.
Passionné de sciences, il obtient en 1864 un doctorat en Sciences Naturelles à la Sorbonne et, en 1874, est nommé Professeur de Botanique au Muséum d'Histoire Naturelle. En 1901, il entre à l'Académie de Médecine, couronnant une carrière exceptionnelle.
Connu pour sa simplicité, Édouard était généreux et accueillant, notamment pour les Nantais de passage à Paris. Son grand amour pour la nature le mène à créer une collection unique de bambous à la Meilleraye, héritée de son père.
Il décède à 88 ans à Paris, après des obsèques solennelles, entouré de ses collègues et académiciens.
Deuxième fils de Louis-Marcellin, Émile rejoint l'entreprise familiale d'armement, la maison Louis Bureau et Fils, qui construisit à la fin du 19e et début du 20e siècle de célèbres voiliers cap-horniers, comme le Beaumanoir, le Saint-Anne et le Léon Bureau.
Ces fameux navires furent vendus ou désarmés après la Première Guerre mondiale mais leurs carcasses resteront visibles longtemps dans le canal de la Martinière.
En 1858, il épouse Berthe Fruchard, fille d'un armateur nantais, et mène une vie paisible avec leur cinq enfants : Émile II, Pitre, Paul, Gustave et une fille, Lucie, morte à 14 ans.
Après la mort de son père, il acquiert le Port-Hubert, une propriété au bord de l'Erdre, où il se passionne pour la culture des fleurs, la pêche et l’aquarelle. Son talent artistique est reconnu, et sa famille conserve de nombreuses œuvres.
Émile décède à 70 ans à Nantes, au 12 boulevard Delorme.
LES JAUNES
François-Émile (1832-1902), armateur de renom et artiste émérite

LES BLEUS
Léon (1836-1900), polyglotte et navigateur hors pair

Troisième fils de Louis-Marcellin, Léon Bureau est l'une des figures les plus marquantes de la famille.
Après ses études, il part en Extrême-Orient, où il maîtrise rapidement plusieurs langues et devient expert des cultures orientales.
À son retour, on lui propose une chaire de linguistique au Collège de France, mais il préfère travailler avec son père et ses frères dans l'entreprise familiale d'armement.
Passionné par la navigation, Léon obtient son brevet de Capitaine et consacre ses voyages à l’étude de la navigation fluviale en Allemagne et en Russie, avec pour grand projet de rendre la Loire navigable.
En 1897, il loue la Gandonnière, à la Chapelle-sur-Erdre et propriété voisine du Port Hubert, pour y passer des moments inoubliables avec sa famille, ce qui permit aux "Léon" et aux "Emile" de garder des souvenirs de vacances enchanteresses. Sa femme, puis ses gendres Maurice Bureau et Emmanuel Naudin, continuèrent la location jusqu’en 1920.
Léon meurt à 64 ans, laissant un souvenir indélébile dans la région. Apprécié de tous, il est honoré par une pétition qui donnera son nom à un boulevard à Nantes, toujours appelé "Boulevard Léon Bureau" , boulevard actuellement en prolongement du pont Anne de Bretagne.
Le quatrième fils de Louis-Marcellin, Etienne, était fragile mais vécut une vie étonnamment longue, survivant à tous ses frères.
En 1870, il voyage en Amérique pour rendre visite à ses cousins Rozier, exilés lors de la révolution, et parcourt les États-Unis, séjournant notamment à Saint Louis, Michigan.
De retour à Nantes, il rejoint l’entreprise familiale d’armement et se marie en 1879 avec Marie Le Masne. Juriste reconnu et administrateur compétent, il devient juge-suppléant puis juge au Tribunal de Commerce de Nantes de 1881 à 1892.
Etienne passe sa vie à la Provostière, avec son frère Louis, et s’adonne à ses passions pour la chasse et la pêche. En 1925, il fait construire la villa Kervel à Croix de Vie, où il pêche la crevette avec joie.
Il décède en 1941 à 96 ans. Etienne et Marie ont eu trois fils : Pierre, Julien et Michel.
LES VERTS
Marie-Jacques-Étienne
(1845-1941), homme de Loi aux plaisirs simples

